Les résultats de l'OLVA à Nanterre

Les résultats de l'OLVA à Nanterre

Les résultats, présentés le 2 février aux associations, ont permis de mieux appréhender comment se structurer le monde associatif nanterrien et quels étaient ses besoins. La matinée, riche d'échanges, a permis de mettre en perspective ces résultats et de les interpréter à l'aune des réalités vécues par les associations du territoire. Désormais, un groupe de suivi de l'observatoire composé d'associations, d'élus et des services de la collectivité va travailler sur des propositions pour répondre aux enjeux pointés par l'enquête.

Mieux connaître les associations pour mieux répondre à leurs besoins

110 personnes, représentant 80 membres des associations de Nanterre, étaient présentes en salle des congrès, le samedi 11 février, pour découvrir les résultats de l’enquête menée avec la méthodologie de l’observatoire local de la vie associative (OLVA). Voici quelques-uns de ses enseignements.

131 nouvelles créées chaque année. Leurs principaux secteurs d’activité sont la culture (24 % des associations de la ville), la solidarité et l’humanitaire (17%), la défense des droits et des causes (17 %), et le sport (11 %, un score assez faible sans doute dû à la présence à Nanterre d’un grand club omnisports regroupant 40 sections) 30 % d’entre elles interviennent dans l’un des quartiers prioritaires de la politique de la ville.

> Une photographie de l’engagement Au service de cet important tissu associatif, on dénombre 36 000 engagements bénévoles à Nanterre (un même bénévole peut être au service de plusieurs associations), 20 en moyenne par association. Spécificité nanterrienne : 60 % des bénévoles sont des femmes. Nanterre compte d’ailleurs une majorité de femmes au sein des gouvernances, y compris à la présidence (52 %) : la présidente type a plus de 41 ans, elle travaille comme cadre ou employée. 220 établissements associatifs emploient 3 123 salariés, ce qui représente 7 % des emplois à Nanterre. Les deux tiers des associations employeuses comptent moins de 10 salariés, surtout des femmes, principalement dans l’action sociale.

76 % des associations disposent de moins de 10 000 euros de budget, dont un tiers de financements publics. La commune est leur principal financeur et leur premier hébergeur à titre gratuit (61 %). Du côté des besoins, les associations réclament davantage de locaux (73 %), une simplification des procédures administratives (63 %), plus de rapidité dans le versement des subventions (59 %) et leur sécurisation dans le temps.

> Et après ? Cette enquête et ses résultats ne sont qu’une première étape. Thérèse Ngimbous Batjôm, adjointe au maire déléguée à la vie associative et au contrat de ville, a clôturé la matinée en proposant la création d’une instance. Celle-ci rassemblerait associations et ville pour mieux répondre aux attentes et continuer à travailler ensemble à l’épanouissement de la vie associative locale. Un objectif a d’ores et déjà été fixé : la tenue d’une réunion de cette nouvelle instance avant l’été.

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➤ retrouver le dossier Vie Associative “Premier acte : le diaporama”